(E) Les preuves scientifiquement observables.
mardi 11 novembre 2008 par Philippe Lheureux
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- Les indices permettant de supposer la présence d’un conduit vertical, p1
- La position des trois chambres, p1
- La pierre de la chambre du roi., p1
- La chambre souterraine., p1
- Les preuves concernant le rôle de l’eau dans les conduits, p1
- Les conduits de la chambre de la reine., p1
- Les planchers de charge du couvercle., p1
- Le passage., p1
- La chambre des herses., p1
- La grande galerie., p1
- Conclusion, p1
Les indices permettant de supposer la présence d’un conduit vertical
La position des trois chambres
Cliquez sur la coupe pour voir l’animation
Comme vous pouvez le remarquer sur cette coupe, la chambre du roi et la chambre souterraine sont légèrement décalées à gauche de l’axe central de la pyramide. Si la chambre souterraine avait vraiment eu comme vocation d’abriter la momie du pharaon en cas de décès prématuré de celui-ci, rien n’empêchait à ce qu’elle soit axée comme la chambre de la reine !
Par contre dans le cas ou elle devait servir de volume de rétention, elle devait forcemment se situer, en vue de dessus , entre la chambre de la reine et celle du roi. Ces dernières devaient être sufffisament espacées pour permettre le passage d’un conduit à sable entre leurs chevrons ou permettre d’éviter les chevrons et la chambre souteraine devait être approximativement axée sur le conduit à sable.
De plus, si elle était destinée à recevoir le sable et l’eau du mécanisme, elle devait forcement avoir un volume de rétention supérieur à celui de la chambre du roi puisque cette dernière ne recevait que de l’eau. Et c’est justement ce que l’on observe sur la vue ci-dessous.
Vue de dessus
Le conduit à sable supposé a été matérialisé par un rectangle plein. Ceci dit pour que l’interrupteur à sable fonctionne avec la pression de l’eau, il faut qu’une pierre de la chambre du roi puisse s’enfoncer sur le mur nord afin d’amener un trou sous le conduit à sable. Cette pierre doit forcement se trouver à un endroit ou la pression est maximum , c’est à dire près du dallage et être munie d’un linteau pour pouvoir s’enfoncer correctement.
La pierre de la chambre du roi.
Coincidence n° 1 ! Sur le mur nord, il existe bien une pierre (en gris) proche du dallage et munie d’un linteau. Elle est située en face de la position actuelle du sarcophage. En ce qui concerne l’extrémité basse du conduit, on devrait la voir arriver dans la chambre souterraine ou au minimum voir une zone de faiblesse permettant la rupture du plafond à un endroit bien précis. Cette endroit doit bien sur être en rapport avec la position du conduit.
La chambre souterraine.
Coincidence n°2 ! Il existe bien une telle marque en plafond de la chambre souterraine.Ce genre de marque n’a aucune utilité dans le cadre d’un tombeau mais engendre forcement une zone de faiblesse pour permettre la rupture du plafond si du sable s’accumule au dessus d’elle.
Pour réaliser un volume de rétention recevant du sable par son plafond , le choix de la création d’une chambre souterraine creusée directement dans le calcaire du plateau de gizeh était obligatoire, car les constructeurs ne pouvaient pas arriver par le plafond d’une partie construite sans cisailler des poutres. Pour le reste, tout le monde sait qu’’un simple volume de rétention destiné à recevoir du sable et de l’eau n’a absolument pas besoin de finitions et c’est aussi ce que l’on constate aussi en regardant cette chambre.
Les preuves concernant le rôle de l’eau dans les conduits
Les conduits de la chambre de la reine.
Pour étudier une pression hydraulique, seule la hauteur de colonne d’eau « * » générée par les conduits compte car c’est elle qui engendre la pression.
« * »La hauteur de colonne d’eau est égale à la différence de hauteur entre le haut et le bas du conduit.
Or que remarque t-on si l’on superpose les conduits de la chambre de la reine avec ceux de la chambre du roi ?
Ils arrivent au même niveau donc génèrent exactement la même colonne d’eau en cas de mise en charge et ceci malgré des longueurs et des angles différents. Cette coincidence qui n’a encore une fois aucune utilité dans le cadre d’un tombeau provisoire, apporte la preuve formelle que les constructeurs ont bien réalisés des essais de pression au niveau de la chambre de la reine.
Ils savaient parfaitement quelle hauteur de colonne d’eau serait générée par les conduits de la chambre du roi au moment ou ils ont réalisés ceux de la chambre de la reine et c’est pour cela qu’ils s’arrêtent avant la façade. S’ils avaient été plus longs ou plus courts , ils n’auraient pas pu obtenir la meme pression en cas de remplissage total des conduits . Cette constatation basée sur des éléments scientifiquement calculables, balaye toute autre hypothèse comme celle qui veut que les conduits permettent à l’ame du pharaon de s’echapper vers les étoiles ou celle qui dit que la chambre de la reine a été abandonnée au profit de la chambre du roi. D’après notre théorie , les constructeurs se sont servis de la chambre de la reine pour tester leur mécanisme à pression hydraulique avant de le reconstruire dans la chambre du roi.
Les planchers de charge du couvercle.
Si tel est le cas , la chambre du roi devrait être conçue pour resister à la pression de l’eau. C’est encore une fois le cas puisqu’elle a été réalisée en granit et que son couvercle a été lesté avec le poids de quatre autres planchers pour éviter que les poutres de son plafond ne se soulèvent du fait de la pression. La aussi tout est aussi scientifiquement calculable ! on connait la pression engendrée par la colonne d’eau des conduits donc le poids qu’il faut rajouter sur le plafond pour éviter qu’il ne se soulève. Absolument rien de symbolique dans cet ouvrage.
Les chevrons calcaires enlèvent le poids des étages supérieurs et les planchers de charge en rajoutent juste ce qu’il faut sur le couvercle. Le choix d’un couvercle plat est aussi justifié par le fait que la pression sera la même en chaque point du couvercle et que celui ci , si tout se déroule correctement , ne devrait être en contact qu’avec de l’air comprimé.
Vous voyez la poutre repérée par un X , elle a tenu 4650 ans , a exactement la même portée que les autres poutres mais est nettement plus légère donc plus facile à tailler, à transporter et à mettre en place. Sachant cela , comment se fait-il que les constructeurs aient choisis d’installer de grosses poutres plutôt que des poutres du même gabarit que celle repérée par un X ?
Posez vous la question et vous verrez que seule la théorie de la pression hydraulique permet d’expliquer le choix de poutres plus grosses par les constructeurs. Ils n’avaient pas le choix car il leur fallait un certain poids de poutres sur le couvercle et une certaine hauteur de poutres dans le premier plafond pour contrebalancer les effets de la pression.
Tout dans cette coupe démontre que les constructeurs voulaient lutter contre les effets de la pression.
1- Les poutres du premier plafond ont des joints et ont une hauteur moyenne supérieure à celles des autres plafonds. Nomal puisqu’elles sont en contact avec la pression.
2- Les poutres du deuxième plafond ont des joints et le vide entre le premier plafond et le deuxième plafond est relié à la grande galerie par un conduit faisant office de soupape de sécurité.
3-Les poutres des trois derniers plafonds n’ont pas de joints et sont juste la pour alourdir le couvercle de la cuve.
En ce qui concerne les murs verticaux, ces derniers étant solidement bloqués par derrière par les blocs de calcaires constituant la pyramide, la seule zone de faiblesse se situait sur la portion de mur devant l’antichambre , c’est à dire au dessus de l’entrée de la chambre.
Encore une fois , les constructeurs ont résolu le problème par un énorme bloc linteau (en jaune) de 3.11m de largeur x2.38m de hauteur x1.34m de profondeur.
Ce bloc qui dépasse la largeur de l’antichambre servait a la fois de linteau pour le passage mais aussi de linteau pour protéger l’antichambre de la pression. Il y avait un autre bloc de taille sensiblement égale juste derriere et toute l’antichambre était en granit.
Le passage.
Une soupape de sécurité a même été prévue pour éviter qu’en cas de fuite, l’eau ne remonte jusqu’aux chevrons calcaires. Hé non , ce conduit ne servait pas à aller inspecter la première chambre de décharge . Il permettait simplement à une fuite éventuelle d’être canalisée dans la grande galerie.
Encore une fois , la réalité observable colle avec la théorie puisque les constructeurs n’ont jugé utile de réaliser des joints étanches qu’entre les poutres des deux planchers surlignés d’une barre rouge. Au dessus l’étanchéité devenait inutile puisque l’eau de la fuite éventuelle était canalisée par le passage vers la grande galerie. Ce dernier qui fait 60cmx60cm de section a donc été réalisé en même temps que la mise en place des poutres et non après pour aller vérifier d’éventuelles fissurations de poutres.
La chambre des herses.
Entièrement réalisée en granit sur le modèle des vannes à guillotine. La quatrième herse fixe servant à protéger la partie calcaire derrière elle , lors de la libération de l’eau sous pression.
On remarque aussi sur le mur Nord, les quatres engravures (pour les cordes), permettant de descendre la première herse au plus près de ce mur. Dans notre théorie, les trois herses coulissantes étaient mises en place en position fermée dès le départ puisque les constructeurs savaient pertinament qu’aucun corps ni mobilier royal n’avait besoin d’être entreposé dans une cuve étanche. Voila qui simplifie grandement la mise en place des herses et qui implique forcemment que les constructeurs ne se soient jamais rendus compte de la fissuration des poutres de couverture de la chambre du roi.
Remarquez au passage , la finition des joints blancs d’origine carrément indignes d’un tombeau royal au point que Zahi Hawass , le directeur suprême des antiquités égyptiennes , les a fait nettoyés et repreindre en gris foncé pour obtenir le rendu ci-dessous.
Les fameuses traces noires de chaque coté des poutres, prises à tort pour des marques d’étais n’en sont pas pour la bonne et simple raison qu’aucun étais même de conception récente ne pourrait reprendre trente tonnes avec une hauteur de 5.85m.
La grande galerie.
Réalisée exactement comme un égout moderne . Une cunette centrale et deux banquettes latérale. Même sa marche en partie haute était taillée en V pour orienter l’eau dans le centre de la cunette. Et dire que Zahi Hawass a fait réparer cette entaille car il croyait que la marche avait été abimée lors des pillages.
Quant au volume important de la grande galerie , il s’explique par le fait qu’il fallait d’un coté , récupérer la soupape de sécurité venant de la première « chambre de décharge » et de l’autre , diminuer la pression sur la couverture du couloir menant à la chambre de la reine. En augmentant la largeur de rétention , ils diminuaient la hauteur de colonne d’eau et donc la pression.
Conclusion
Bien entendu cette théorie ne plait pas aux égyptologues qui ont étudié cette pyramide car elle pourrait tous les faire passer à court terme pour des « pyramidots ». ( terme qu’ils réservaient jusqu’ici à ceux dont les théories s’écartaient un peu trop des thèses officielles) . Sauf exception , il n’y a donc aucune aide à attendre d’eux malgré l’abondance de preuves allant dans le sens de notre théorie.
La science pourra t-elle quand même progresser dans ces condittions ? Oui et grâce à vous lecteurs , à votre travail de fourmi permettant de faire connaitre notre théorie à vos amis jusqu’a ce que le message simple finisse par arriver aux médias et à d’autres scientifiques plus réceptifs.
Quand la pression sur la théorie officielle sera devenue trop importante, les egyptologues finiront par admettre qu’ils se sont trompés et les recherches pourront reprendre afin de savoir ce que les constructeurs voulaient vraiment transmettre aux hommes du futur.